Les Alternatifs et la rencontre internationale Alternative Rouge Et Verte (Red And Green Aternative, RAGA) de juillet 2012.
Une première rencontre internationale rouge et verte se déroulera du 5 au 8 Juillet 2012 à Istanbul. Elle est co-organisée par plusieurs organisations, dont les Alternatifs. Sa finalité est d’échanger, débattre, organiser et coordonner des mouvements rouges et verts au niveau international.
Bien entendu, nous savons qu’il n’y a pas un seul modèle, une
seule réponse qui s’appliquerait à toute la planète. Parler de
démocratisation, d’égalité, de développement ou de paix n’a pas le
même sens partout, mais de lourdes tendances s’affirment : le
réchauffement climatique, les nuages radioactifs, ou l’épuisement
des ressources naturelles ignorent les frontières. Les crises
sociales, économiques et démocratiques n’ont pas de nationalités.
Les organisations qui ont répondu positivement à notre invitation
partagent une démarche non-sectaire, une volonté unitaire et non
dogmatique, l’attachement aux pratiques démocratiques, à
l’internationalisme …
La conviction de l’urgence environnementale, sociale et
démocratique, nous la partageons quel que soit notre pays : le
constat qu’aucune perspective d’émancipation sociale n’est
crédible, si elle ne répond pas aussi à la question du devenir de
la planète ; Qu’aucune solution pour la protection de la nature
n’est acceptable si elle se fait au détriment des êtres humains.
Qu’aucune réponse n’est légitime si elle n’est pas démocratique.
Qu’aucune réponse n’est acceptable si elle se fait au détriment
d’un groupe (d’un continent, d’un pays, d’une nationalité, d’un
groupe confessionnel, d’un genre … )
Depuis plus d’un an, en préparant la rencontre, nous avons appris
à nous connaître. Nous avons constaté que les mêmes offensives
autoritaires et libérales était à l’oeuvre, que partout l’avenir
de la planète était sacrifié sur l’autel du profit et de
l’aveuglement productiviste.
Mais nous avons aussi constaté la difficulté à partager ces
informations, à travailler ensemble, à coordonner nos luttes,
développer des outils, à partager un même vocabulaire alors même
que la novlangue libérale s’impose sur toute la planète, que nos
ennemis sont souvent les mêmes. Comme Vinci, dont les grands
travaux menacent l’environnement en France (avec l’aéroport de
Notre Dame des Landes), en Russie (l’autoroute de Khimky) ou à
Istanbul (le tunnel sous le Bosphore).
Mais justement, parce que nous ne sommes pas en quête d’un
paradigme, d’un plan quinquennal ou d’une formule magique qui
réglerait uniformément tous nos problèmes, nous pensons que cette
diversité est aussi une force.
Nous débattrons des questions de ressources (des énergies, de
l’exploitation des sols), de démocratie et du Pouvoir, de
pollution et de réchauffement climatique, des grands projets du
Capital pour marchandiser la nature. Nous nous saisirons des
enjeux du culte de la Croissance et du consumérisme, de ce que
devraient signifier des rapports équitables, des biens communs et
des coûts réels du capitalisme, de la notion de progrès. Avec en
permanence, le souci de l’interdépendance entre le rouge et le
vert, en se défiant de nos tropismes et centralités (genre,
groupes ethniques, orientations sexuelles et autres
normalisations…)
Mais il ne s’agit pas uniquement de discussion sur le vocabulaire
et les concepts. Il s’agit d’échanger des outils, de construire
des réseaux d’échanges, d’entraide, de solidarité face à la
contre-révolution libérale. Des échanges d’infos et d’outils
militants. Des campagnes communes, peut-être un réseau rouge et
vert.
Nous savons déjà que nous réunirons des militants de différentes
organisations.
Des figures des luttes écologistes (comme Magdiel Carrión, célèbre
militant indien péruvien et Président de la Coordinadora Nacional
de Comunidades Afectadas por la Minería, qui lutte contre les
ravages sociaux, culturels et environnementaux de l’exploitation à
outrance des sols péruviens), de l’altermondialisme, comme le
Costaricain Carlos Aguilar, animateur du Forum Social d’Amérique
centrale ou de mouvements de gauche, comme Camille Chalmers, le
Coordinateur de la Plate-forme haïtienne de Plaidoyer pour un
Développement Alternatif . Mais aussi des militants
d’organisations rouges et vertes (les Turcs de Yesil Ve Sol, les
Danois de Enhedslisten - de rød-grønne , les Anglais de l’Alliance
pour un socialisme Vert , des coordinations RAGA de l’état
espagnol ou du Brésil), de l’écologie radicale (MOC, PPLD), de la
gauche radicale ( Gauche anticapitaliste, Repolitik), du FDLP et
des droits des Kurdes.
Avec un relais actif aussi de la Gauche verte belge, de figures
de la gauche mexicaine, pakistanaise ou d’écologistes irlandais.
Nous espérons aussi que les discussions avec les rouges et verts
hongrois ou Indiens se traduiront par leur participation active.
Nous attendons en premier lieu des militants, voire des délégués d’organisations politiques, mais l’initiative est aussi ouverte à des syndicalistes, des individus, des médias, des réseaux.
Les Alternatifs ont décidé d’un effort financier important pour permettre la réussite de ce projet. Il prendra tout son sens si les adhérentEs et sympathisantEs des Alternatifs s’en saisissent en participant à cette rencontre internationale et, s’ils ne le peuvent pas, en envoyant aussi des contributions écrites, des propositions de campagnes, en relayant localement l’initiative. Les Alternatifs espèrent aussi que les autres forces de la gauche alternative, outre le MOC et la Gauche Anticapitaliste, s’investissent dans ce projet.
Nous ne reviendrons pas d’Istanbul avec une nouvelle doxa, un parfait alliage du rouge et du vert, mais, nous l’espérons, avec de nouvelles problématiques, de nouvelles pistes, des synergies.
En cohérence avec notre tradition internationaliste, et dans le prolongement de notre implication dans le mouvement altermondialiste, nous ouvrons un ”chantier” international rouge et vert. Soyons nombreux/ses à nous y investir dès le 5 Juillet 2012 à Istanbul.
Nous attendons en premier lieu des militants, voire des délégués d’organisations politiques, mais l’initiative est aussi ouverte à des syndicalistes, des individus, des médias, des réseaux.
Les Alternatifs ont décidé d’un effort financier important pour permettre la réussite de ce projet. Il prendra tout son sens si les adhérentEs et sympathisantEs des Alternatifs s’en saisissent en participant à cette rencontre internationale et, s’ils ne le peuvent pas, en envoyant aussi des contributions écrites, des propositions de campagnes, en relayant localement l’initiative. Les Alternatifs espèrent aussi que les autres forces de la gauche alternative, outre le MOC et la Gauche Anticapitaliste, s’investissent dans ce projet.
Nous ne reviendrons pas d’Istanbul avec une nouvelle doxa, un parfait alliage du rouge et du vert, mais, nous l’espérons, avec de nouvelles problématiques, de nouvelles pistes, des synergies.
En cohérence avec notre tradition internationaliste, et dans le prolongement de notre implication dans le mouvement altermondialiste, nous ouvrons un ”chantier” international rouge et vert. Soyons nombreux/ses à nous y investir dès le 5 Juillet 2012 à Istanbul.
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